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Suite et fin de la fabrication de mes plateaux flottants à sauvagine ce week-end : j’ai appliqué deux épaisses couches de peinture vert mat pour renforcer l’étanchéité du bois et masquer l’aspect « brillant » que donnait le goudron.
Suivant les conseils d'amis sauvaginiers, j’ai opté pour un système d’attache à une patte composé d’un morceau de cordelette et d’une épingle vendue sur le site Huntissimo.com.
Voici le résultat final :
Pour tromper l’impatience, je me suis lancé dans un atelier bricolage ce week-end. L’an dernier, j'avais fait des plateaux fixes pour mes sarcelles, mais les variations permanentes du niveau d'eau m’ont empêché de les utiliser. Les sarcelles ont donc passé la saison en cage. J'ai radicalement changé d’option pour la saison prochaine : mes oiseaux seront sur des plateaux flottants fixés à un poids.
Le contre plaqué marine étant largement au-dessus de mes moyens d'étudiant, j'ai opté pour du contre plaqué extérieur que j'ai recouvert de 2 couches de goudron pour éviter que le bois ne pourrisse et ne prenne l'eau. Cela devrait amplement suffire pour la petite dizaine de passée que je fais pendant la saison. Les plateaux sont des carrés de 40 cm de côté et de 1,5 cm d'épaisseur. Une fois le goudron sec j’ajouterais une couche de peinture verte et mettrais en place les systèmes d’attaches.
Ils devraient accueillir des sarcelles et des siffleurs la saison prochaine.
En deux temps, trois mouvements, une palette de transport de carrelage a été transformée en un nichoir de fortune pour un couple de cendrées. Le dispositif, placé il y a une semaine dans le parc a été visité par une femelle qui a creusé dans la paille un semblant de nid... verdict dans quelques semaines.
Plus rustique, mais bien pratique quand l'urgence pointe le bout de son nez, voici un nichoir que les colverts et les sauvagines utilisent volontiers et dont la matière première est... un bête tas de bois. Les cavités font une cinquantaine de centimètres de profondeur , la terre est retournée sur quelques centimètres pour assurer la remontée de l'humidité du sol et elles sont bourrées de paille. Le reste de l'histoire appartient aux canards.
Dans les parcs à ciel ouvert, la prédation des becs droits peut être assez intense. Pour éviter que les corneilles et les pies ne puissent accéder aux cavités du nichoir, l'idéal est de disposer des fagots assez denses devant les entrées du dispositif: seules les canes peuvent alors passer.
Dans la série des nichoirs vite faits, bien faits, l'ami jmax a inventé ce qui se fait de mieux en la matière. Je retranscris ici le message qu'il a laissé sur Passion-Oies.com, et qu'il m'a aimablement autorisé à reproduire ici.
50cm de long, 30 de haut et 30 de large. Ouverture par le dessus (une partie fixe et une partie mobile), fixation d'une demi lune en dessous de l'ouverture circulaire pour en faire une marche (à finir). Pour 1 nid: 3 planches de 50*30, 4 planches de 30*34 dont une avec ouverture circulaire de 120.
Nous avons mis une "planche" de 10-15 cm de haut dans le fond du nid, afin que le foin et les oeufs restent bloqués dans la partie "cachée", et ainsi le piaf qui niche ne soit pas juste devant l'entrée (le principe d'un nid à chicane). La partie nid en ellei même fait donc 30*30 (assez grand car nous allons en utiliser pour des CV - je pense qu'il y a moyen de faire plus petit pour de la sauvagine)
La saison de reproduction approche à grands pas... j'en profite pour remettre au gout du jour deux anciennes notes (ici et ici) dans lesquelles étaient présentés les plans de deux types de nichoirs à chicane pour les sauvagines. Bon bricolage !
Dans un style plus dépouillé, mais tout aussi efficace, deux caisses à vin font un nid très convaincant pour les canes de colverts.
(Merci à l'ami palombeur!)
Compte tenu de l'avancée de la saison de reproduction, ces plans arrivent sans doute un peu tard. Celà-dit nous venons d'installer un de ces nichoirs groupés dans une des volières du marais... en voici les principales cotes pour vos prochains week-ends de bricolage.
La fin de la saison de chasse a le mérite d'annoncer le début de celle de la reproduction. Avec elle les discussions sur les forums bruissent de questions sur les meilleurs moyens d'accompagner les appelants au cours de cette période essentielle de l'année sauvaginière... l'ami palombeur a eu la gentillesse de nous autoriser à reproduire les plans des nichoirs à chicane qu'il utilise. Vous pouvez les télécharger en cliquant sur le lien ci-dessous :
Les formes et les cotes des hutteaux sont toujours un peu compliquées à déterminer. En particulier en ce qui concerne la hauteur de l'affût et la position des guignettes qui finissent toujours trop hautes ou trop basses... Alors c'est avec plaisir que nous publions ici les plans qu'Antoine Marie-Amiot, un chasseur de la Baie du Mont Saint Michel a eu la gentillesse de nous autoriser à reproduire.
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