Imaginez une Baie que quelques kilomètres de granit protègent des furies de l’Atlantique. Tournez votre regard vers l’Ouest et une lande désolante s’effondre brutalement dans l’Océan, et un vent que rien n’arrête sculpte les arbres à sa façon. Ce bout de continent participe sans y croire à un jeu perdu d’avance contre les vagues qui le caresse sans ménagement. Et lorsque des murs d’eau s’écrasent contre les falaises et vous ne savez jamais qui, de la pluie ou de l’écume vous transforme à coup sûr en serpillère. Vous êtes sur la Côte Sauvage et on vous recommande de ne pas vous pencher pour voir l’écume… ceux qui s’y sont essayés, dit-on, ne sont plus là pour en parler.
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