La migration de remont n'a pas semé la mort sur son passage, et pourtant, le H5N1 ccontinue à faire parler de lui. Des experts de la FAO ont publié au mois de mars dernier une étude qui met en cause les concentrations de canards dans les rizières du sud-est asiatique sur la transmission des virus. Afin d'éviter tout raccourci inutile, il n'est question dans cette étude menée en 2004 et 2005 que de canards domestiques, et non des populations migratrices.
En parallèle de cette publication marginale, la FAO vient de publier l'analyse la plus complète qu'il m'ait été donné de lire sur le virus, ses modes de transmission et l'état actuel des connaissances sur le lien qui unit les oiseaux migrateurs et l'épizootie. Ce document promet rien de moins que : Key areas discussed include the role played by domestic ducks in the development of the current epizootic, issues related to whether the disease emerged from intensively-reared poultry,and the relative role of wild birds and trade in poultry in disease spread. Le texte intégral (en anglais) est accessible en cliquant sur ce lien. Je me suis permis de reproduire le texte consacré aux oiseaux sauvages et au H5N1 dans la suite de cette note.
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