Dans une note récente, je m'interrogeais sur la dispersion des efforts liés à la sauvegarde des zones humides par les chasseurs, et je trouve que la réponse de l'ANCGE est frappée au coin du bon sens: travailler ensemble, pour le bien être de tous les chasseurs, voilà une vraie et belle révolution. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, il semble que la question des dates soit enfin remise à la place qui aurait du être la sienne depuis longtemps: au fond de la classe, près du radiateur... "Emberlificotée dans le dossier des périodes de chasse aux oiseaux migrateurs [---]l'ANCGE sombrait lentement" dit le communiqué, pour jutifier une refondation en trois points:
- Mise en place de 4 commissions (scientifique, communication, financière, juridique) animées par des bénévoles choisis pour leurs compétences spécifiques, et indépendemment de leur poids politique;
- Création d'un écosystème favorable à la chasse du gibier d'eau, qui passe par la réactivation des réseaux de l'association, en particulier avec celles des associations qui l'ont quittée;
- Audit financier et organisationnel de l'association, dont les conclusions ont été rendues 'publiques' récemment... et qui font apparaître des dysfonctionnements importants.
Sur ce dernier point, les dirigeants ne souhaitent pas que le rapport soit diffusé aux adhérents, si dans son format papier (via la Sauvagine), si sous format électronique. son contenu ne sera dévoilé que sur rendez-vous, à ceux qui le demanderont. Reminiscence des heures où le secret entourait toutes les décisions de l'ANCGE? Je trouve bien dommage de plaider la transparence d'un côté... et de ne pas tout mettre en oeuvre pour que le principe devienne une réalité: c'est sans doute une erreur ponctuelle, mais elle ternit franchement la qualité du projet et de sa mise en oeuvre.
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