Conformément aux engagements pris en urgence le 18 mars dernier par le Jean-Louis Borloo pour apaiser la colère des chasseurs à Valenciennes trois jours plus tard, une mission d'étude a été dépêchée aux Pays-Bas pour faire le point sur les mesures assez radicales que les nééerlandais ont été contraints de mettre en oeuvre pour réduire les populations d'oies, et partant, les dégâts qu'elles causent aux cultures. Les chiffres sont édifiants et effrayants - 109,000 oiseaux (dont 43,000 cendrées, 40,000 rieuses et 22,000 siffleurs) seraient tués chaque année dans ce pays... qui, paradoxalement, en a interdit la chasse.
Inutile de dire que l'incohérence entre cette situation et la mauvaise foi des APN sur l'opportunité d'étendre les périodes de chasse aux oies ne peut durer longtemps. Il reste à prouver, de notre côté que les populations hollandaises qui font l'objet de cette destruction et celles que nous chassons sont bien les mêmes et la question du 28 février pour les oies pourra être posée, sereinement.
En attendant les prochains épisodes, je vous invite à lire le communiqué de presse qu'à écrit Thierry Delefosse au nom des FDC de l'Oise et de la Somme ainsi que de l'ANCGE.
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