Un brin Tartarin(e), la FNC publie ce soir son avis sur la décision en demi-teinte du Conseil d'Etat de fermer les canards de surface et les oies autour du 31 janvier, et de maintenir la chasse aux limicoles, aux plongeurs et aux ralidés la semaine prochaine. Semi-victoire, demi-teinte, mais à la guerre comme à la guerre... l'ennemi est connu, il est de mauvaise foi, alors, nous aussi !
Fermetures de la chasse au Conseil d’Etat :
Arroseurs en partie arrosés
A force de tirer sur la ficelle des requêtes en référé-suspension devant le Conseil d’Etat, il arrive qu’elle se rompe.
C’est l’amère expérience que viennent de faire les associations intégristes de protection de la nature dans leurs procédures contre les arrêtés ministériels fixant les dates de fermeture des migrateurs.
Les données scientifiques récentes ont fini par lever les doutes du juge unique du référé qui « traditionnellement » -et sans préjuger du jugement sur le fond, prononcé plusieurs mois après- décidait que la chasse devait s’arrêter au 31 janvier pour l’ensemble des canards et limicoles.
Cette fois, il admet qu’elle puisse se prolonger jusqu’au 10 février pour les canards plongeurs et rallidés et au 8 février pour les limicoles.
En revanche, le juge arrête la chasse plus prématurément pour les canards de surface ( 2 février au lieu du 10 février prévu par l’arrêté ministériel).
Pour les pigeons, la fermeture au 20 février dans certains départements du Sud et Sud-Ouest est confortée. Les études menées par les chasseurs ont payé !
Au-delà, cette péripétie judiciaire conforte la chasse en février, mais pose une fois de plus la question du dialogue avec des associations dont la finalité reste, à l’évidence, la disparition de la chasse -qui demeure le ciment de leur action unitaire en justice, malgré des divergences exprimées lors du Grenelle de la chasse et qui laissaient espérer plus de tolérance de la part de certains « protecteurs ».
Source : FNC, 2 février 2009
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