A peine 20 minutes - et une traversée de la Seine via le Pont de Tancarville - plus tard, je quitte le flot des poids lourds pour m'engager sur une petite route qui rejoint le canal de Tancarville, à la recherche des premiers gabions de la Baie de Seine... et à la rencontre d'un coup de foudre auquel je n'étais pas préparé.
Je suis tombé un peu par hasard sur ce premier gabion, posé au milieu d'un champ de maïs à quelques centaines de mètres du canal. Rien de très spectaculaire sans doute, mais cette mare m'ouvrait les portes de la Baie inconnue...
Le camouflage parfait et les guignettes au ras de l'eau ne faisaient que nourrir ma curiosité, et la frustration de ne pas connaître encore les sauvaginiers locaux. Ne serait-ce que pour les écouter parler de leur Baie, de ses secrets, et rendre compte, dans ces pages, de leur passion, et de leur engagement le 18 février dernier dans la lutte pour la survie de notre chasse avec des appelants.
J'ai fini par reprendre la route vers 10h30, curieux de connaître la Route de l'Estuaire et de traverser enfin le marais dont ce premier gabion était un avant goût presque luxueux.
(Suite de ce reportage, le 16 Mars 2006.)
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